Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis

••• Damysos Adrian Deagan.
- Ecrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.
- Ce qu'on appelle liberté, dans le langage politique, c'est le droit de faire des lois, c'est-à-dire d'enchaîner la liberté.
- On ne va pas mendier sa liberté aux autres. La liberté, il faut la prendre.

A boy in a life without rules, except pure hapiness!
« L'anarchie, c'est la victoire de l'esprit sur la certitude. »

Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis Damyso10

» Age ; 16 ans.
» Lieu & date de naissance ; On s'en fou!
» statut de sang ; Sang-mêlée.
» Maison souhaitée ; Ancien Poufsouffle.
»Traits de caractère ; Anarchiste - Hippie - Juste - Inconscient - Insouciant - Réfléchi - Tétu - Inteligent - Rebelle - Libre - Indifférent - Tolérant - Fidele - Déscolarisé - Provoquant - Insolant - Honnête - Rusé - Joueur - Plaisantin - Fumeur - Rêveur - Franc - Déjanté - Motivé - Joyeux - Souriant - Imprévisible - Inatendu - défoncé - acceuillant - Flashant - époustouflant - confiant - pacifiste - fêtard -guitariste - sentimental - extraverti - allumé - impulsif.
» Objets ; Il possède un studio tout pourri dans lequel il ne vit presque pas. Il n'a que trois objets: un vieux scooter moldu rouge avec lequel il défit la loie de la vitesse; sa guitare avec laquelle il se fait du blé et ses joins qui l'emmène rêver un peu plus loin.
» Surnoms ; Styx, Dam, Dionysos, Adrian, Adri, Damien.

Damysos A. Deagan

Damysos -- L'anarchie est une utopie dans laquelle je vis Img-161334fimct

UC.

PROLOGUE
« L’école ne m’apprend rien. Je prends ma liberté ! »

Il marchait vite. Le sourire aux lèvres, une lettre à la main, le cœur battant la chamade, il traversait le parc à vive allure comme si plus rien ne comptait. Il passait à côté d’autres adolescents sans même les regarder. Tous le contemplaient, tous l’observaient. Pourquoi donc, en cette belle et douce journée de septembre, un jeune homme se dépêchait autant, le regard déterminé comme si il s’apprêtait à s’envoler, à se livrer. Les cheveux s’envolant dans tous les sens à cause du vent, Il se mit presque à courir pour arriver à sa destination et puis enfin. Enfin il s’arrêta à côté d’un groupe d’adolescent que personne n’approchait. Ils formaient une sorte de bande fermée, la cigarette à la bouche, l’air dur sur le visage et le sourire dévastateur. Il s’incrusta dans le cercle et attrapa la clope qui pendant au bec de son voisin pour la mener à sa bouche. Il sourit d’un air coquin et tira une longue fois sur le papier roulé avant de le remettre dans la bouche de son voisin. Les discussions allaient bon train et tout le monde parlait les uns avec les autres. Une douce brise venait caresser les bras et parfois les torses nus des jeunes garçons tandis qu’avec l’air rebelle, appuyés contre des arbres ou simplement debout ils se taquinaient en se donnant régulièrement des coup de coudes dans les côtes…Il était là à contempler ce petit monde qui étaient ses amis, l’air détendu, ses cheveux bruns noirs qui pendouillaient dans sa nuque, ses yeux bleus rieurs trahissaient une certaine joie, un certain amusement et une certaine libération. Il participait que très peu à la conversation, préférant écouter que parler et surtout attendant qu’on lui adresse la parole. Il avait une nouvelle à faire. Cela se lisait dans son attitude. Il avait un air décontracté, une tête à devoir annoncer quelque chose de grandiose. Son pied tapotant le sol témoignait son impatience, ses doigts tournoyaient tours de la lettre qu’il avait en main et puis enfin quelqu’un s’intéressa à lui :

GARCON_ « Dis, Damysos, pas très bavard aujourd’hui, quelque chose à nous dire ? »

Le jeune homme se contenta de sourire d’un air mystérieux et s’installa dans l’herbe sans prononcer le moindre mot. Le cul posé sur les longues tiges mouillés il suggéra d’un regard aux autres à en faire autant ce qu’ils firent tous dans un même mouvement parfaitement synchronisé. L’adolescent prénomé Damysos les regarda alors et sortit deux petits paquets de sa poche. D’un il sortit une sorte de petit feuille transparente et de l’autre une poignée de brindilles brunes que beaucoup ici appelaient « du shit ». Il déposa l’ingrédient dans le papier, lécha se dernier et le roula en tube bien fermé autours de l’herbe. Il le porta à sa bouche, sortit son briquet et d’un geste l’alluma. Il tira alors longuement sur le stick avant de le faire passer à son voisin d’à côté qui en fit de même et ainsi de suite jusqu’à ce que le pétard revienne chez lui pour qu’il puisse à nouveau prendre sa bouffée…Tous attendaient qu’il parle avec impatience ce qu’il ne tarda pas à faire dans un demi sourire…

DAMYSOS_ « Je vais quitter l’école. »

Silence d’étonnement, blanc d’incompréhension, bouches rondement ouvertes sous l’effet de surprise ! Ces réactions, Damysos s’y était attendu, si bien qu’il ne put s’empêcher de laisser un fin rire s’échapper de sa bouche. De ces rires qui vous réchauffaient le cœur à la fois tonitruant, doux et mélodieux, Un rire à rendre le sourire à l’homme le plus triste de la terre, un rire d’enfant, un rire d’innocent qui découvre une nouvelle étonnante ou qui vient d’imaginer une bêtise qui en épuiserait plus d’un. Le rire de Damysos Deagan avait toujours été comme un remède magique pour son entourage, un rire qui pouvait tout réparer et même soigner les plus douloureuses cicatrice, le rire de l’adolescent qui croit encore qu’il peut s’en voler et qu’il a toujours le droit de rêver ! Il balaya son cercle de compère d’un regard entendu avant d’avancer la main au milieu de tous et de balancer d’un petit geste violant la lettre qu’il tenait bien serrée entre ses doigts depuis tout à l’heure. Certains froncèrent les sourcils alors que d’autres regardaient la lettre avec l’envie folle, visible dans leurs yeux, de la saisir et de la lire pour enfin avoir le fin mot de l’histoire. Damysos n’était pas du style à faire traîner les choses autours de lui, il disait toujours que rien n’avait d’importance et que tout ce qui comptait ce n’était pas les autres mais juste son propre bonheur alors il n’obligeait presque jamais personne à s’intéresser à lui avec une curiosité extravagante et peut-être même mal saine. Tout le monde savait donc que ce qu’il allait annoncer, ce qu’il allait expliquer n’allait pas être de tout repos :

DAMYSOS_ « Ceci, mes amis, est une lettre de mon père, ce crétin de Général Deagan ! »

Il n’était pas rare de recevoir à l’école un lettre d’un parent et pour beaucoup d’adolescent cette annonce aurait laissé une sorte d’effet blanc tant elle aurait semblée commune mais il n’en n’était rien pour ce pauvre Damysos qui n’avait presque jamais reçu, depuis son arrivée ici, une seule lettre de l’homme qui avait fourni une graine pour lui permettre de naître et de venir fumer sur cette planète ! Mais aujourd’hui, pourtant, il en avait reçu une sur un beau papier bien propre et avec cette écriture militaire bien lisse et bien filiforme que Damy haïssait tant. L’adolescent était du style à préféré le chaos à l’ordonné, le brouillard au net et les quelques notes qu’il prenait en cours étaient soit illisibles soit totalement sans dessus dessous et au finales incompréhensibles et pourtant, il était intelligent le jeune garçon sinon comment aurait il pu réussir ? Il n’avait jamais été passionné par l’école, loin de là, trouvant que ce n’était qu’un ramassis de crétin sans idées qui suivaient bêtement comme des moutons un destin tout tracé par une société qui ne voulait pas d’eux ou pire qui en voulait comme des jouets ou des petits soldats de plomb bien formé mais il avait toujours eut la présence d’esprit de se dire que l’école lui permettrait peut-être plus tard de tenter de changer les choses alors il y était resté…Jusqu’à cette fameuse lettre qu’il venait de reprendre à nouveau et d’ouvrir dans un bruissement de feuille déchirée. Il montra alors la lettre à tous les gens présents en la soulevant bien haut comme pour exposer un trophée fraîchement gagné et il finit alors par expliquer :

DAMYSOS_ « C’est bien simple. Mon père me parle beaucoup de Logan. Mon frère de cinq ans mon aîné. IL me dit qu’il a fait entré Logan dans l’armée et que celui-ci malgré sa réticence semble bien s’y faire et vous savez la meilleur ? Il veut me voir à la sortir de toute cette connerie entrer aussi dans l’armée, porter fièrement ces costumes d’assassin ! Il rêve. Je ne me laisserais pas faire. Logan ne s’est pas battu mais moi je lui montrerais que je ne suis pas fais pour ses idéaux à lui, que j’ai les miens. Je marque le coup. Je quitte l’école, ce sythème d’éducation pourri qui nous oblige à nous courber et à ingurgiter un tas de saloperie dont on n’aura jamais besoin ! »

L’adolescent éclata de rire tandis que tous les autres baissèrent la tête…Ils savaient bien que cette nouvelle blessait Damysos plus qu’il n’aurait voulu le laisser passer mais il savait aussi que c’était cette nouvelle qui allait apporter tant de changement et peut-être aussi beaucoup de bonheur dans la vie de leur camarade. IL allait dés aujourd’hui être libre comme l’air, libre comme le vent et il allait enfin pouvoir faire ce qu’il voulait, quand il voulait sans se faire remonter les bretelles. Oh même si tous partageaient sa philosophie, il était visible que la nouvelle ne paraissait pas enchanter tout le monde mais ils allaient la respecter et c’est sur cette note heureuse que Damysos se leva, leur tourna le dos et partit faire son sac. Il ne mit pas longtemps à tout ranger, après tout, il n’avait pas grand-chose et n’avait pas besoin de grand-chose…Il savait où il allait aller et c’était tout ce qui comptait. Il dit au revoir à ses amis en leur promettant de les revoir bientôt et il plaça sa guitare sur son dos en attrapant son sac de l’autre. Il parcouru à nouveau le parc à grande vitesse et arriva enfin derrière les grilles où il trouva son vieux scooter rouge…Il mit son sac entre ses jambes, sa guitare toujours sur son dos et il démarra en trompe…Direction la liberté !

Damysos A. Deagan

CHAPITRE 1
« Garde à vous! »

Damysos A. Deagan

Contenu sponsorisé